jeudi 30 novembre 2017 à 19h00
S’intéresser aux formes des vies, c’est s’intéresser à ce que toute vie a non pas d’unique, même si elle est unique, mais de semblable et de dissemblable à d’autres – c’est-à-dire d’égal. Marielle Macé poursuit cette conviction de l’égalité des vies, et réclame une attention patiente aux existences les plus précaires, qui vise, avec les moyens de la littérature et du documentaire, à « rendre la réalité inacceptable ».
Le PEROU est un laboratoire de recherche-action sur la ville hostile conçu pour faire s’articuler action sociale et action architecturale en réponse au péril alentour, et renouveler ainsi savoirs et savoir-faire sur la question. S’en référant aux droits fondamentaux européens de la personne et au « droit à la ville » qui en découle, le PEROU se veut un outil au service de la multitude d’indésirables, communément comptabilisés comme cas sociaux voire ethniques, mais jamais considérés comme habitants à part entière.